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Herbe de la Pampa

Cortaderia selloana

Classe: Liliopsidées

 

Ordre: Cyérales

 

Famille: Poacées

Origine et Historique

Originaire d’Amérique du Sud, l’Herbe de la pampa a été introduite en France, au Jardin des Plantes de Montpellier en 1857. Plante ornementale, elle a été couramment plantée dans les années 1960 à 1980, s’est échappée dans les années 1990 et colonise dorénavant la France par sa façade atlantique. On la rencontre encore ponctuellement en région Midi-Pyrénées aux abords des routes, au bord du Canal des deux mers, en berge d’Adour et dans des milieux remaniés. Elle est signalée pour la première fois en Ariège en 1991.

 

Stratégie de propagation

Un individu produit, dès la seconde année, plusieurs millions de graines. Les graines, dispersées par le vent à plus de 25 km de distance (aérochorie), sont fertiles et s’installent de préférence sur les sols sableux ou limoneux, humides et bien drainés. Elle colonise les milieux humides et les milieux remaniés : talus, remblais, bords de route, friches industrielles… L’Herbe de la pampa produit un réseau racinaire impressionnant et une importante masse foliaire, qui lui permettent d’accaparer les ressources disponibles. De plus, elle supporte bien la sécheresse.

 

Nuisances induites

L’Herbe de la pampa forme en effet des populations denses qui modifient rapidement le paysage, éliminent les plantes locales, ce qui entraine un déplacement de la faune associée et augmente le risque de feu. Dans les pâturages envahis, ses feuilles blessent le bétail et son expansion réduit progressivement les surfaces en herbe. Sa présence impose des mesures de gestion sur les bords de route colonisés (restauration de la visibilité nécessaire au trafic routier).

 

Plans d'actions et méthodes de lutte

 

  • il est fortement déconseillé de la planter, sinon il faut intervenir le plus tôt possible afin d’éviter d’avoir à gérer des individus avec un système racinaire trop étendu

  • Si l’arrachage n’est pas possible, la coupe des tiges florales avant la maturation des graines permet d’éviter la propagation de l’espèce

  • Lorsque les zones colonisées sont trop importantes, après retrait des tiges florales, le broyage ou la fauche annuelle peuvent être envisagés, mais les coupes à répétition ont semble-t-il peu d’influence sur la production de feuilles et de tiges florales l’année suivante.

  • Le traitement ultime consiste à brûler (sous contrôle) les specimens trop envahissants

@2015 par Mélissa,Hervé, Vianney et Pierre | Étudiants en Master 1 Biodiversité de Perpignan | Créé avec Wix.com

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