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Ragondin

Myocastor coypus (Molina 1792)

Classe: Mammifères

 

Ordre: Rodentia

 

Famille: Myocastoridés

Description

Le ragondin est le plus gros rongeur que l'on puisse trouver en France. Sa fourrure va du brun au brun-jaunâtre sur le dessus et est plus claire au-dessous. Sa queue est cylindrique et écailleuse rappelant celle des rats. Ses oreilles sont petites et ses vibrisses plutôt blanches. Il est reconnaissable de loin de par sa corpulence et ses incisives de couleur orange tirant vers le rouge.

 

Origine

On le retrouve à l'origine en Amérique du sud, où sa population est actuellement en régression.

 

Répartition actuelle en France

Le ragondin a subit deux vagues d'importation, une à la fin du 19ème et l'autre au milieu du 20ème siècle. Les populations que l'on retrouve aujourd'hui en France sont exclusivement issues de celles de la seconde importation. Il était élevé principalement pour sa fourrure. Il se serait non seulement échappé de certains élevages, mais il aurait également été relâché en signe de protestation contre l'abandon de la filière pelletière. De nos jours on le retrouve dans les zones humides de tout le pays. Le ragondin préfère les eaux plutôt calmes et où la végétation est dense.

 

Impacts

Les principaux dégâts causés par le ragondin sont visibles le long des berges. On retrouve ses terriers un peu partout, qui déstabilisent les bords des cours d'eau et lacs. De plus il aménage les berges en fabriquant de petites plages d'herbe rase où il peut manger tranquillement tout en ayant une bonne vision des alentours.

 

C'est un herbivore opportuniste qui consomme un tiers de son poids par jour. Il est très compétitif et dévore toute la végétation, créant une pression énorme sur les espèces autochtones. Le ragondin peut également causer des dégâts aux parcelles cultivées, mais il s'enfonce rarement bien loin. C'est un grand gaspilleur de nourriture. Il s'attaque à plusieurs pieds à la fois sans les manger entièrement.

 

Le ragondin est également l'hôte de plusieurs parasites qu'il peut transmettre au bétail ou à l'homme tels que la douve du foie (Fasciola hepatica), mais également de quelques Taenia et Leptospira.

 

Moyens de lutte

Par chance le ragondin ne survit pas aux hivers rigoureux, mais depuis plusieurs années ceux-ci se font rare. Tous les ans des campagnes d'abatages sont organisées par les fédérations de chasse, mais il y a parfois eu également de l'empoisonnement (assez spécifique et ciblé). Il est également piégé et parfois même cuisiné. On peut le retrouver sous forme de pâtés sous l'appellation «Lièvre des marais ».

@2015 par Mélissa,Hervé, Vianney et Pierre | Étudiants en Master 1 Biodiversité de Perpignan | Créé avec Wix.com

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